Bolivie

  • Le sud Lipez, quelle épreuve!!!

Publié le 10 octobre 2010 par Claire, photos de Jean-Louis

Rebonjour tout le monde!

Après plus de nouvelles, beaucoup de nouvelles, il s’agit de tout vous raconter, et surtout ces derniers jours, qui auront été pour nous, sans aucun doute, les plus difficiles de tout le voyage!

Nous étions pourtant très motivés pour partir à la découverte de ce Sud Lipez dont on avait déjà tellement entendu parler, même en Belgique. On savait que ça ne serait pas une étape facile, c’était peu de le dire!

On a pourtant commencé tranquillement à Uyuni, avec une petite visite au cimetière des locomotives, où on a bombardé de photos les vieilles machines rouillées pour pouvoir rapporter plein de photos à papy, le grand-père de Jean-Lou qui était chef de gare. Et on a très vite posé notre tente avant d’entamer vraiment le trajet le lendemain.

C’était déjà une autre paire de manche. Comme d’habitude, plus d’asphalte, en Bolivie le réseau routier relie essentiellement La Paz à Potosi, plutôt limité pour un pays aussi étendu. On se faisait d’ailleurs la réflexion que le développement d’un pays avait un rapport direct avec son réseau routier, même si c’est charmant de ne pas voir de l’asphalte partout comme chez nous, ça limite nettement les communications et les échanges de tout genre, les épiceries des villages ne sont jamais très richement fournies par exemple!

Nous avons donc dû encore nous battre avec cette fameuse tôle ondulée dont on vous parle tant, mais pensez vraiment à une belle feuille de cette tôle et imaginez-vous en train de rouler dessus, ça vous donnera une idée de l’inconfort de la situation, des soupirs qui l’accompagnent, et du dos en compote en fin de journée! L’étape a été moyenne, mais assez roulante, et le camping auprès d’une dame acariâtre qui parlait toujours de « tuer » dans ses conversations mais qui a finit par nous rendre une visite de courtoisie a été plutôt drôle! On ne sait pas si c’est elle qui a mis fin aux jours du tatou que l’on a trouvé pas loin de notre tente, décidément, on n’a pas encore aperçu de tatou trottinant!

Le jour de l’anniversaire de Sarah, c’est encore un peu plus difficile, car le vent se met de la partie, un bon petit vent soutenu de face! On se débrouille quand même pour avancer, et on passe par le village de San Cristobal, un étrange village qui a été totalement déplacé car à son ancien emplacement, on a découvert des richesses minières (la région regorge de minéraux) et pour plus de facilité, on a déménagé tous les habitants pour les installer dans des maisons peu adaptées aux conditions climatiques, paraît-il parce qu’au premier coup d’oeil, le village paraît paisible et relativement agréable. Et comme d’habitude, les revenus de la mine vont aux exploitants étrangers, tandis que les habitants galèrent…

Troisième jour, le vent se lève tôt, ce n’est pas drôle. On aide un petit couple franco-suisse à sortir leur van du sable, ils en ont marre de la piste et espèrent rejoindre la route au plus vite, tiens tiens! Et on lutte toujours contre le vent de plus en plus fort, avec des rafales on pense de 60-70 kilomètres heure. Ca ne devient plus tenable, en tout cas pour nous, qui comme dit Jean-Lou, avons l’aérodynamisme d’une brique, et on saisit l’occasion lorsqu’un pick-up s’engage dans la même direction que nous. On s’entasse derrière avec les vélos, ce n’est pas le voyage le plus confortable, mais ça va un peu plus vite!

Arrivés à Alota, c’est carrément la tempête (il paraît que c’est tous les jours pareil, je n’imagine même pas comment on peut vivre dans de telles conditions, ce n’est vraiment pas agréable), et c’est carrément difficile de tenir sur nos vélos, les rafales face-3/4 nous font tomber. Pas la peine de continuer ainsi, et on fait du stop pour se rendre au croisement de la « route des joyaux », où, on l’espère, le vent sera dans notre dos. Ce sont de super chiliens en camion qui nous prennent, ils nous font même faire un tour touristique et s’arrêtent lorqu’il y a une belle photo à prendre, ils sont vraiment charmants! Ces arrêts nous rassurent d’ailleurs sur notre décision, car dans la cabine, le vent ne se fait plus sentir, et on se sentait frustrés de ne pas pédaler. Mais dès que l’on met le nez dehors, Eole se rappelle à nous et on rentre contents dans le camion.

Nous voilà au fameux croisement. Après les collines qui bordent la route, c’est le désert, et avec les difficultés que l’on a déjà eues, on hésite à se lancer dans l’aventure! Mais l’appel des somptueux paysages qui nous attendent est le plus fort, et le lendemain on se lance. On ne le regrette d’ailleurs pas tout de suite, on arrive quand même à rouler, et le vent nous pousse pour une fois. Je confie un sac de 5 kilos à une jeep de touristes qui passe pour qu’elle le dépose à l’entrée du Parc Avaroa, à quelques heures en voiture pour eux, à quatre jours pour nous.

A midi, nous nous arrêtons au bord de la magnifique « laguna cañapa », tachetée du rose des flamants. Des touristes français, décidément très généreux, nous offrent repas et eau, ça tombe bien car ici, tout ravitaillement est très difficile, et même si nous avons 14 litres d’eau avec nous, on sait que ça ne sera pas assez pour tout le voyage. Heureusement, de nombreuses jeeps passent par ici, et on peut leur demander un litre par-ci par-là, on ne mourra quand même pas de soif.

L’après-midi, c’est l’horreur, le vent nous met à nouveau à l’épreuve, et quand on arrive crevés à un refuge, on décide d’arrêter là, déjà quatre jours que l’on lutte, on en a marre. Mais la nuit porte parfois de drôles de conseils, et le lendemain, le vent plus calme nous fait revoir nos projets, on est si près du but qu’on continue finalement, aaah, mauvais démon!

C’est un jour pas évident, mais on arrive à avancer, et surtout, on découvre des paysages vraiment merveilleux, des couleurs impressionantes, des gorges de rochers qui nous montrent le chemin… et des touristes qui nous photographient, il n’y a plus beaucoup de lamas ici alors à défaut, ils prennent des cylistes! Et ils nous encouragent, le soir, au détour d’un chemin, alors que l’on cherche à s’abriter pour la nuit, des français, encore eux, nous croisent, et nous promettent une bière si on arrive à l’hotêl proche de là. Il n’en faut pas plus à Jean-Lou pour nous faire faire deux kilomètres crevants, mais c’était une sage décision, car on arrive à dormir dans une petite chambre, cette nuit-là il paraît qu’il a fait -20 degrés, glac glac! En prime, les français nous offrent même un repas, et des suisses une douche chaude, on est les petits malheureux du Sud Lipez et tout le monde nous aide, ce sont vraiment des rencontres réconfortantes!

… Avant de s’attaquer au plus difficile, car il était encore à venir! Du sable et des graviers, même plus la peine d’essayer de rouler, c’est impossible, et on doit pousser les vélos. C’est ainsi quasiment toute la journée, sur les 20 kilomètres qu’on arrive à faire, 15 sont en poussant, c’est déprimant et difficile. On voit deux paysages par jour, avec le troisième tout aussi long à passer qui s’annonce pour le lendemain, de là où on plante la tente, pfff!

Et effectivement, le lendemain on pousse toujours les vélos, toute la journée cette fois-ci. Heureusement, l’apparition de l’arbre de pierre nous met un peu de beaume au coeur, et on mange à son ombre. Puis on re-pousse, on finirait presque par s’y habituer! Tout à coup, on aperçoit la Laguna colorada, notre premier but, à mi-chemin du parcours. On l’imaginait un peu plus loin, et de la voir nous remotive, on arrive à terminer la journée sur ses rives!

Par contre, cette fois-ci, c’est bien décidé, on arrête là les dégâts! On est peut-être dans un environnement magique, mais on progresse trop lentement. L’affaire est d’ailleurs vite réglée, dans le refuge où on loge, un groupe accepte de nous embarquer le lendemain dans leur 4×4, des jeunes très sympas, on passe avec eux une chouette soirée autour d’une bouteille de vin plus que méritée!

Debout à 5 heures du mat’, ça nous change, on attache les vélos sur le toit de la jeep, on se serre un peu, et on visite avec eux ce qu’il reste à voir, les geysers de « Sol y mañana » (des fumeroles et des marmites où la boue bouillonne, gaffe de ne pas mettre un pied à côté du chemin), et la laguna blanca, puis verde, magnifique devant le gigantesque volcan Licancabur!

On dit au revoir notre groupe de « sauveurs », et même si on a adoré la Bolivie jusqu’ici, on a un peu hâte de la quitter maintenant, et on grimpe dans le bus qui nous conduit, pour la fin de cette histoire, à San Pedro de Atacama. La page bolivienne s’est tournée un peu trop rapidement à notre goût sur la fin, tout a été plus vite que prévu, mais on ne peut pas toujours tout contrôler, et là, on a dû laisser filer.

Et puis, l’accueil de quatre cyclistes qui ont dû eux aussi sortir du Lipez (avec deux irréductibles qui sont allés jusqu’au bout, ils pédalent depuis l’Alaska depuis 3 ans, quel exemple!), dans un chouette hotêl tranquille (avec des douches chaudes à toute heure, quel luxe!), nous a bien fait entrer dans la page chilienne! Les difficultés s’oublient vite, on compte déjà passer par un col avec de la piste. Mais c’est sûr, on fera du stop plus tôt, tant pis pour les performances physiques harassantes, on veut s’offrir de la belle route asphaltée, avec du bon vin et des bons steak, direction… l’Argentine!!! C’est un passage-éclair au Chili, mais on y reviendra pour la Patagonie…

A bientôt vous tous, prenez soin de vous!!!

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  • Potosi

Publié le 09 octobre 2010 par Claire, photos de Jean-Louis

Un petit article pour vous parler d’une grande ville, Potosi! Le lendemain de notre arrivée à Uyuni, nous avons pris le bus pour une visite sans vélo de trois jours à Potosi, cette ville qui a fait la richesse de la vieille Europe à travers l’exploitation espagnole, au XVI è siècle.

La ville est en effet dominée par une montagne, le « Cerro rico », qui contient, ou plutôt contenait, des quantités inimaginables d’argent. Cet argent était extrait par le travail forcé des indiens, qui sont morts par millions à cause des plus que rudes conditions de travail dans les mines.

Aujourd’hui, la mine est toujours exploitée, mais on y trouve de plus en plus difficilement de l’argent. Cependant, le prix de l’argent ayant augmenté, les mineurs sont revenus pour travailler à nouveau dans les mines après un départ massif il y a 5 ans. Pourtant, les conditions de travail sont toujours aussi difficiles, et les salaires très souvent maigres.

On avait hésité à visiter ces mines, car ce n’est pas une visite anodine, tant physiquement que moralement. Mais on a quand même voulu voir ce qui appartient au passé de notre Europe… Effectivement, la visite a été assez éprouvante, mais pleine d’enseignements. Il y avait très peu de mineurs quand on est descendus, car c’était la fête en ville, mais finalement, on a préferé, le voyeurisme n’étant pas notre objectif. Par contre, on a quand même pu se rendre compte de leur terrible  environnement de travail: 8 heures enfermés dans un noir total, avec de l’air raréfié, des températures pouvant atteindre 30 degrés, sans manger car cela apporterait encore plus de poussière dans leur organisme, à chiquer de la coca pour couper la faim et apporter un peu d’énergie, et à utiliser des bâtons de dynamite pour créer de nouvelles tranchées et espérer tomber sur le filon de l’année. Ils ne sont pas salariés, et si ils ne trouvent rien, ils ne gagnent rien, ils peuvent ainsi passer des jours sans gagner un peso, ou découvrir un filon d’argent de mauvaise qualité qui ne leur rapportera pratiquement rien.

Nous étions juste trois pour cette visite, pantalon et veste pour épargner nos vêtements, casque pour se protéger des coups parfois violents sur la roche quand on n’estime pas bien sa hauteur, un tissu sur la bouche pour limiter la poussière qu’on avale. Ca n’a pas été facile, on s’est faufilé dans des couloirs étroits, parfois à l’envers, sans voir où l’on allait (déconseillé aux claustrophobes!), on a au chaud en descendant jusqu’au troisième niveau, on a emprunté des échelles aux échelons plutôt espacés avec vue plongeante sur la cheminée qui conduit plus bas (déconseillé à ceux qui ont le vertige!), et on a essayé de calmer notre respiration quand la chaleur et la poussière nous faisaient suffoquer (déconseillé aux asthmatiques! Oups!).

Mais pour se remettre de tout ça, on a pu se « relaxer » près du Tio, le dieu-diable de la mine, avec lequel il vaut quand même mieux ne pas plaisanter, et on a vidé un petit capuchon d’alcool à la santé de la Pachamama, la terre.

Mis à part ça, Potosi est une ville magnifique, même si il est difficile d’y oublier toutes les souffrances qui la font tourner. On a visité la « Casa de la moneda », où les pièces d’argent étaient fondues, et un couvent de …, Santa Teresa, où il ne faisait pas bon d’être la deuxième fille de la famille à l’époque, comme a dit la guide avec son charmant accent espagnol, c’était « au revoir à jamais, fermer la porte pour toujours! ».

On a aussi simplement pris du bon temps dans un très chouette petit café, autour de la bonne bière Potosina, en compagnie de la sympathique Eider, une espagnole alpiniste-écrivain en vadrouille, et on a recroisé la dynamique famille de français qui nous ont fait partager leur repas. Et on a fêté nos deux ans de rencontre autour d’un bon morceau de viande, avalé un peu vite parce qu’on avait franchement prolongé l’apéro, bref, un remake de nos premiers rendez-vous (merci Quentin et Charlotte!!!)! 😉

Et nous avons quitté avec regret Potosi, cette ville pleine de contrastes…

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Pour ceux qui veulent en savoir plus, petit lien vers wikipedia: Potosi

  • De La Paz à Uyuni

Publié le 09 octobre 2010 par Claire, photos de Jean-Louis

¡¡¡Buenas tardes!!!

Je sais, le silence radio a été un peu long, mais nous sommes passés par des régions disons assez… désertiques! Mais là, plus d’excuses, je ne vous dis pas encore où l’on est pour garder le suspens, mais on a rejoint la civilisation!

Nous vous avions donné les dernières nouvelles de La Paz, après y avoir passé deux jours à la « Casa de ciclistas » de Christian, où on a d’ailleurs eu le plaisir de rencontrer une famille de cyclistes en vadrouille pour un an également, sur deux tandems, Anne-Claire avec Léa la charmante philosophe de 9 ans, et Marc avec Tim le comique de 7 ans, ça pédale ferme avec cette famille de savoyards, on est admiratifs!

Contrairement à eux, on a d’ailleurs évité la rude montée de 400 mètres de dénivelé par l’autoroute pour sortir de La Paz, ce n’est pas trop notre truc, et on a commencé en haut. Ouch, ce n’est pas facile de recommencer, et je ne me trouve pas beaucoup de ressources dans les jambes. On s’arrête vite ce premier jour, et je me jette dans la tente. Aïe, la fièvre m’attrape, mais Jean-Lou prend soin de moi et je me repose. Le lendemain, j’ai l’impression que ça va mieux. Mais 1 heure et demi plus tard avec seulement 10 kilomètres parcourus sur une belle route de plaine, je n’en peux plus, et on doit renoncer. On fait du stop jusque Oruro, et après un dernier effort pour trouver une auberge, je me glisse dans le lit pour ne plus en sortir pendant… 4 jours! Et oui, les sales monelles (hein Laura! ;)) ont frappé, et seule des antibiotiques à dose de cheval en viendront à bout. En attendant, je me fais dorloter par Jean-Lou qui, quand il ne m’apporte pas de bons repas faciles à manger, déambule dans la ville, oups, je suis loin d’avoir choisi la plus belle pour rester coincés! Mais il en profite pour nous débusquer un nouveau petit appareil photo, le nôtre ayant rendu l’âme, grrrr!!!!!!!!!!!! Merci d’ailleurs à vous, c’est grâce à la cagnotte que nous pourrons continuer à vous envoyer de belles photos!

Mais me voilà de nouveau sur pied, ceux de Jean-Lou devenant carrément intenables après ces longues journées sans vélo. Pour rattraper les jours perdus, on décide de prendre un bus jusque la prochaine ville, mais on veut éviter la gare autoroutière d’Oruro qui n’est pas très sûre au point de vue des vols, et on sort de la ville sur nos selles. Ces premiers kilomètres plus dynamiques sont revigorants, et c’est seulement après une cinquantaine qu’on s’arrête pour faire du stop. En attendant, je lis la bible en Aymara à une petite vieille qui n’y voit plus très bien, et on continue cette journée sur une dernière touche culturelle en camion avec un chauffeur originaire de Potosi qui nous donne des cours sur les minéraux qu’il transporte…

On s’est réservé la partie la plus difficile en vélo, adieu le tarmac, bonjour la tôle ondulée,  le sable et les graviers! C’est parti pour quatre jours de piste avant de rejoindre le salar. A notre habitude, on arrive encore à tomber dans un village en fête. Une jeune fille nous propose de baptiser nos vélos, le prêtre arrive bientôt… Je n’avais pas bien compris et je lui dis que c’est une bonne idée tandis que Jean-Lou s’enfuit.

On passe encore par de beaux paysages baignés dans une odeur de moutarde provenant de buissons jaunes qui bordent la route. On dort protégés par un tas de graviers qui abrite, on le soupçonne, un tatou qu’on ne verra jamais. On rebondit sur la mauvaise piste avant que Jean-Lou ne nous trouve le chemin des écoliers dans le sable dur, ouh ouh, on fonce à toute allure! On grimpe des cols difficiles, je me fais distancer par mon chiqueur de coca préféré, c’est de la triche! On tombe dans un village paumé, il fait chaud, il fait sec, c’est le seul village sur la carte, on y retrouve enfin de l’eau. Et on admire, ébahis, un énorme cratère dont on apprendra plus tard qu’il s’agissait bien d’un impact de météorite, on avait effectivement parfois l’impression d’être sur la lune!

Nous entamons nos derniers kilomètres avant le salar, on s’en approche et on est très impatients de le voir! La route est tout aussi mauvaise, avec une grande boucle vers un village en plein soleil. Mais voilà le début du salar, une belle plaine, et de l’autre côté de cette grande boucle on aperçoit notre destination. On voit des traces de chemins, et on demande à un camionneur qui passe par là si on peut couper par le salar. Oui oui! On s’y engage tout contents d’échapper à la piste.

MAUVAISE IDEE!!! C’est qu’après un ou deux kilomètres de bon, on commence à découvrir un aspect du salar que l’on ne connaissait évidemment pas: le sable qui paraît dur mais qui s’enfonce sous notre poids. On râle, on galère, on appuie sur nos pédales, on lutte, et on finit pas pousser les vélos… sur quasi 15 kilomètres!!! On restera coincés dans cette partie du salar pendant quatre heures, avec la même rive en point de mire, et le paysage qui défile lentement, lentement, … On revient enfin sur un semblant de route, on est morts, et le village qu’on veut atteindre est encore loin. On y arrivera finalement lessivés en toute fin de journée, ouf, il y a une auberge et on peut se remettre de cette dure journée dans un bon lit!

Ca y est, le grand, le beau, le vrai salar est devant nous!!! On l’admire une journée depuis l’auberge avant de se lancer. On en profite pour dévaliser la seule épicerie du village, et un groupe de français arrêtés à la même auberge, devant nos maigres achats, nous remplit un sac de bonbons et mêmes de palais bretons, mmmh!!!! On passe d’ailleurs de longs moments à discuter avec eux et leurs guides, tout le monde s’y met pour nous trouver le meilleur chemin, notre itinéraire est arrêté!

Le grand jour arrive, il n’y a qu’à se laisser glisser et on roule enfin sur le sel dur. C’est magique, ça roule tout seul, et on a une étendue immense qui s’offre à nous. C’est une petite étape aujourd’hui, et on s’amuse entre les grands polygones blancs, l’appareil photo chauffe!

A l’heure du lunch, on arrive à l’île Inca Huasi. C’est vrai qu’elle est belle, mais il y a autant de touristes que de cactus, c’est un peu Disney Land. On arrive quand même par y grignoter un bout en laissant passer le temps à discuter avec des belges, ils sont partout! 🙂 Mais il est temps de s’abriter pour la nuit, et comme ici ce n’est pas possible, on a décidé de rouler jusqu’à l’île du Pescado, une vingtaine de kilomètres plus loin. Elle est nettement moins fréquentée, ça sera plus facile d’y trouver un coin tranquille. Par contre, le vent s’est levé, et c’est contre un véritable mur qu’il faut lutter. Des motards nous dépassent, ils cherchent eux aussi à planter leur tente. Ils font le tour de l’île pour voir où est l’endroit le plus abrité, et reviennent vers nous pour un compte rendu qui nous évitera des kilomètres ébouriffants! On admire sur cette grande île des cactus géants, un magnifique coucher de soleil alors que la lune se lève de l’autre côté, et on bavarde enfin à l’abri avec nos éclaireurs motards, un tout bon moment!

Le lendemain, on ne doit pas traîner, une très grosse étape nous attend, 120 kilomètres pour rejoindre Uyuni! Un scorpion me dit bonjour pendant que je remballe mes sacoches, heureusement il n’est pas trop vindicatif… Et on roule, on roule, on se protège bien du soleil qui tape fort, on évite les trous (« los ojos del salar »), on pose encore pour la postérité… Ca y est, cette fois-ci, il faut vraiment quitter le salar, on en avait rêvé depuis bien longtemps et tout est passé tellement vite! Le retour à la réalité est comme d’habitude tout aussi « tape-cul », 20 bornes de tôle ondulée pour reprendre contact avec le monde réel! Et deux énormes pizzas à l’arrivée, comme d’habitude après de longs jours loins de mets délicats, on s’empiffre dès qu’on revient dans une ville, et nos estomacs rétrécis prennent toujours assez mal le choc! 🙂

Voilà pour la première partie du voyage… Je vous abandonne à Uyuni, la suite, épique, pour tout bientôt!

Bises à tous…

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  • Le salar d’Uyuni et le sud-ouest de la Bolivie.

Publié le 26 septembre 2010 par Jean-Louis.

Bien le bonjour.

Dans cet article, vous trouverez une description des paysages que nous avons traversé ou allons traverser. Celle-ci est tirée du livre « Les Andes, du Pacifique à l’Amazonie » de Sandrine Payan et Vincent Geus des éditions Glénat.

« Au sud-ouest de la Bolivie sont concentrés les paysages les plus étonnants d’Amérique du sud: salars, déserts, volcans sacrés, lacs multicolores abritant des myriades de flamants roses… Une explosion de couleurs! Les pentes du Tunupa offrent un belvédère unique sur le plus grand lac salé du monde. Volcan sacré des habitants du désert chilien d’Atacama, le Licancabur domine, du haut de ses quasi 6000m, de grandes étendues désertiques. Au pied de ce majestueux sommet s’étend la belle laguna Verde. »

« Le salar d’Uyuni. Situé à 3631m d’altitude, c’est un ancien lac formé il y a plus de 10.000 ans par la fonte des glaciers environnants. L’évaporation intense a ensuite éliminé l’eau. Des sels de différents types se sont alors concentrés pour former la plus grande croûte saline du monde, composée de polygones (le plus souvent hexagones) imbriqués les uns dans les autres. Le salar d’Uyuni est aussi la plus grande réserve mondiale de Lithium, un métal rare très recherché (heureusement il n’y a pas encore d’exploitation). Sa superficie est de 10.000 km2, soit 2/7 de la Belgique. En raison de ses propriétés réfléchissantes, il serait visible depuis la lune. Sous la croûte de sel, une couche sédimentaire composée de graviers et de boue empêche l’eau de s’infiltrer (on a vu des trous avec de l’eau à 25cm en-dessous de la croûte). En cas de forte pluie (hiver européen), le salar est recouvert de quelques centimètres d’eau et ressemble alors à un gigantesque miroir! Le sel est utilisé par les Indiens aymaras depuis des siècles. Des caravanes de lamas chargés de sel descendaient en juin vers des vallées chaudes situées plus à l’est en Bolivie avant de remonter en juillet sur l’altiplano. Le voyage durait un mois dans chaque sens. Un autre itinéraire traversait le salar en direction du Chili. Ces caravanes annuelles ont presque disparu, remplacées par des camions… A Colchani, les Aymaras continuent à vivre du sel, ils travaillent dans des conditions extrêmement dures. »


« Le désert du Lipez, le sud-ouest de la Bolivie. Il est le seul vrai désert d’altitude situé entre les tropiques. Les vents violents et secs balayent la neige et empêchent toute formation glaciaire, même à 6000m. Disparus il y a 10.000 ans, les glaciers ont laissés ici des moraines. Le Lipez est aussi la région des Andes où les geysers sont les plus nombreux. Le plus connu est Sol de Mañana (El tatio juste à côté, au Chili est un site plus beau encore paraît-il). Témoins d’une forte activité volcanique, ils sont provoqués par le contact des eaux d’infiltrations et des roches chaudes du sous-sol. La nuit, avec une différence de température plus importante, ces fontaines du désert sont encore plus fortes.

Dans la plupart des dépressions du Lipez se cache un lac salé peu profond, asséché (salar) ou en eau (laguna). Ces lacs sont alimentés par des nappes phréatiques pourvues en eau par les rares pluies et la maigre fonte des neiges. A travers les roches du sous-sol, les eaux se chargents en éléments minéraux puis remontent à la surface. Les lacs n’ayant pas de déversoir, l’évaparation intense provoque le dépôt des sels et autres minéraux. La couleur des lacs dépend d’un subtil dosage entre profondeur, salinité, éléments chimiques, flore et faune. Chaque lac est donc un monde à part. La très forte salinité et la violence des radiations UV réduisant fortement la vie, à l’exception de quelques rares espèces adaptées aux conditions extrêmes. C’est le cas de certains crustacés qui se protègent des UV à l’aide d’une pigmentation rouge (carotène). Des algues et les trois espèces de flamants sud-américains peuplent également un grand nombre de lacs. Les sources d’eau chaude et la forte salinité de lacs empêchent que ces derniers ne gèlent trop fortement malgré des températures nocturnes de – 25 ºC en hiver. »


  • L’Amazonie, waouh!!!

Publié le 11 septembre 2010 par Claire, photos de Jean-Louis

Holà, qué tal!?

Ici tout baigne, demain on remonte sur nos vélos, comme d’habitude il y a dix mille choses à préparer avant, et Pauline, tu avais raison, nos têtes de linottes nous font courir un peu plus que ce qu’on ne devrait!!! Et puis, dans notre « to do list », il y a bien sûr les nouvelles à vous envoyer, mais pour ça, c’est toujours avec plaisir que l’on se penche sur les claviers!

Ah l’Amazonie!!! Quel drôle de pays! Parce que vraiment, on a eu l’impression de totalement changer de pays quand on a atterrit à Trinidad… On avait bien cherché d’autres solutions que l’avion, mais ça mettait plus de deux jours pour y arriver, sur des pistes chaoteuses, on s’est dit qu’on allait s’infliger ce calvaire pour un seul trajet, celui du retour. Jean-Lou m’offre un super cadeau d’anniversaire avant de partir, des jumelles pour se montrer un peu indiscrets pour la suite du voyage. En attendant, ce n’est pas dans l’avion que j’arriverai à les essayer, tout le monde n’est pas capable de prendre un petit coucou de 19 places sans faillir… C’est déjà une première aventure, et dans ce genre d’engin, on se rend compte vraiment ce que c’est de voler, cette lutte de la machine contre la nature, le dernier énorme nuage dans lequel on a plongé m’a été fatal, et le petit sac que tout le monde espère ne jamais utiliser m’a été bien utile!!!

Une fois ces sueurs froides derrière nous, c’est la chaleur qui a pris le relais, 35º et une forte humidité, nous sommes loin de l’Altiplano. Notre équipement n’est d’ailleurs pas très adapté, les chaussures de montagne et le polar n’ont pas vraiment la côte ici! J’ai de la chance de pouvoir trouver des clapettes facilement, je plains les hommes qui chaussent du 47 en Bolivie, hé hé, j’en connaît un qui a eu chaud pendant 15 jours! 😉

Rien que les premiers kilomètres en taxi sont enchanteurs. Il y a des oiseaux énormes qui volent le long de la route, l’un d’eux, l’espèce de cigogne la plus grande, est réellement impressionant avec son cou rouge et noir. Nous passons deux jours à Trinidad, le temps de convaincre un capitaine d’une plateforme qui transporte du pétrole de nous embarquer avec lui jusque Guayaramerin, à l’autre bout du rio Mamoré. Nous arrivons la veille pour déposer notre tente sur le toit du bateau qui pousse la plateforme, et nous passons notre première nuit de moussaillons. C’est le moteur qui nous réveille, le paysage défile lentement alors que le soleil se lève.

La première journée se passe tranquillement… très tranquillement… Comme le niveau de l’eau est bas en période de saison sèche, le bateau doit avancer prudemment pour ne pas se retrouver coincé sur un banc de sable. On se rend compte que ça va prendre du temps, après nos journées sportives, voilà des moments qui vont nous paraître bien lents. Mais on en profite pour contempler les rives qui se dévoilent au fur et à mesure des courbes du fleuve, il y a à peine 400 kilomètres à vol d’oiseau, mais plus de 800 en bateau.

On aperçoit nos premiers dauphins roses d’Amazonie, ils sont vraiment roses, c’est magnifique. On s’exclame à chaque fois qu’il y en a un qui se pointe, devant les marins qui ne les regardent plus à force d’en voir. Et on fait connaissance avec des rongeurs bien en chair, on dirait des cochons d’Inde géants, les pizzas au cuy de Cuzco déborderaient!

Les journées passent, et il faut le dire, se ressemblent! On scrute l’eau et les arbres qui bordent le fleuve, et on a encore la chance de tomber sur un couple de perroquets superbes, bleu et jaune. On est attirés le soir par deux billes qui brillent dans la nuit sous nos lampes, des yeux de caïmans, brrrr… Le lendemain, on reverra deux gros compères plonger paresseusement dans l’eau à l’arrivée du bateau.

Le jour de mon anniversaire est plutôt épique. Il commence par une grosse drache, du genre de celles qui vous laissent mouillés jusqu’à la petite culotte. Et ce qui devait arriver arriva. La plateforme se coince sur le sable, le capitaine et ses aides qui contrôlent le niveau de l’eau à chaque instant n’ont pas choisi le bon chemin. Le moteur du bateau ne suffit pas à nous dépétrer de là, et il faudra la force du deuxième bateau qui navigue avec nous pour s’en sortir, après une demi-journée de manoeuvre. Ça a mis un peu d’animation, mais ça ne nous a pas fait beaucoup avancer!

Par contre, par hasard, j’ai droit à un menu spécial. Les marins étaient sortis la veille à la nuit tombée pour chasser la tortue, et ils ne sont pas revenus bredouilles! Gloups, l’idée nous enchante moyennement, mais maintenant que la tortue est dans notre assiette, autant qu’elle ne soit pas morte pour rien! Et on doit avouer, c’est très bon! Les oeufs aussi sont à table, très goûteux, mais on se rend compte que la survie des tortues ne doit pas être évidente, avec tous ses prédateurs qui rôdent autour d’elles lorsqu’elles sont le plus vulnérable, lors de la ponte. Cela dit, les villageois et marins ont de tous temps mangé cet animal, c’est leur vie… Le soir, on nous resert une soupe à la tortue. Il fait noir et je ne vois pas bien ce que doit être ce morceau noir dans la soupe. On allume, et je découvre une patte de tortue avec ses griffes qui flotte, mes envies de découverte s’arrêtent là, et je tend la patte au marin bourru qui apprécie ce met mieux que moi, pendant que Jean-Lou rigole.

Heureusement, ce soir-là, j’ai droit à une autre surprise, ballons, chips et bouteille de mousseux dans la tente, on revient en territoire connu. Et puis, on aurait dit que Jean-Lou avait commandé une illumination, des milliers de vers luisants clignotent dans les arbres autour de nous, c’est magique!

Après cinq jours de cette vie qui devient vraiment trop tranquille à notre goût, on décide de quitter le navire pour raccourcir la boucle, et on se fait débarquer à deux kilomètres d’un petit village perdu dans la jungle, et qui répond au beau nom de « Exaltación »! Sur le chemin, deux gamins nous appellent pour nous montrer un « sicuri ». On ne comprend pas ce que cela signifie, et on les suit, pour tomber sur un serpent de 4 mètres, de la famille des boas constrictor, chouette rencontre! On est à trois mètres de lui, heureusement il dort, et on s’en va avant qu’il n’ouvre l’oeil..

Le retour vers Trinidad est mouvementé, et très drôle. Il faut d’abord attendre un jour à Exaltación avant qu’un véhicule ne parte, mais les enfants et la propriétaire de l’unique auberge nous font passer de bons moments. Et puis, c’est à 9 dans le pick up d’une jeep qu’on quitte ce charmant village. On est fort secoués sur la piste, mais on aperçoit encore un fourmilier de très loin, et surtout des toucans dont le grand bec orange attire tous les regards. Le bus suivant est le plus marrant, on tombe sur une bande de joyeux blagueurs, Jean-Lou vide déjà deux chopes à 10 heures du mat’, et entre les sauts jusqu’au plafond à cause des bosses et la musique bolivienne pour rythmer tout ça, on rigole tout le trajet!

Notre dernière étape est Rurrenabaque. Même si l’expérience en bateau était très chouette, on est un peu frustrés de ne pas avoir approché de plus près les arbres, plantes, insectes et tout ce qui s’en suit. On s’offre donc trois jours dans la jungle avec un guide, David. Il a à peine vingt ans, et il en connaît déjà un bout sur la selva!

Il nous explique toutes sortes de choses, par exemple il nous montre des arbres qui ont de très bons systèmes de défense. Il y en a un qui a de la gomme sous son écorce qui abîme la peau et qui spitte si on essaie de le couper. Il y en a un autre recouvert de fourmis rouges très agressives qui mordent celui qui touche à l’arbre, j’ai testé pour vous, ça ne fait pas du bien! On a aussi essayé différentes plantes médicinales, avec à la clef des potions amères pour les intestins, ou des feuilles qui piquent et endorment la langue, utiles pour les anesthésies. On a bu de l’eau des lianes, et goûté des termites. Jean-Lou a été plus joueur que moi et en a mangé quelques unes qui couraient sur sa main, il m’a bien fallu 5 minutes avant de me décider à en avaler une tout rond, brrr…

On a aussi pu voir des sangliers. Ça paraît banal comme ça, mais c’est parce que vous n’avez pas fait la connaissance des sangliers péteurs! Un matin, à l’approche du petit déjeuner, ils étaient tous là autour du camp, une bonne soixantaine. Ils ne sont pas très timides et on a pu les regarder longtemps, mais attention, pas de gestes brusques, quand ils ont peur, ils déguerpissent en courant et en lâchant un liquide qui pue, une horreur! Ça a évidemment fini par arriver, vive le petit dej’!

Le plus effrayant, ça été quand même été d’entendre le chant d’un serpent dans la nuit… En plus de chanter, celui-ci peut faire des bonds d’un mètre pour piquer avec un venin très puissant, on n’avait pas la moindre envie de le croiser. On a aussi vu des traces de jaguar, ce n’est pas très rassurant, il peut peser jusque 130 kilos, pas facile pour s’en dépétrer si il nous saute dessus!

Et le plus chouette, c’était lors d’une balade. On entend tout à coup un bruit, comme celui du vent qui souffle… Plus on avance, plus le bruit augmente, comme une tempête, mais pas une feuille ne bouge. En fait, c’est un singe hurleur… On a déposé nos sacs pour courir à sa recherche, pour finalement le débusquer, perché tout en haut d’un arbre avec la femelle. Ce sont des singes orange vif, assez faciles à repérer dans le feuillage alors qu’ils s’enfuyaient en bondissant de branche en branche.

Le dernier clou du trek était un mirador, une trouée en haut d’une falaise surplombant la jungle, quel vue! Pour ne rien gâcher, cette falaise abrite des tas de perroquets aux couleurs vives, leur plumage est rouge sang avec du bleu et du vert, on est resté cloués un long moment devant ce spectacle…

On est revenus sur un radeau que l’on a assemblé avec les guides et deux espagnols bien chouettes rencontrés à cette occasion, et on a appris en fin de journée à bricoler de beaux colliers et bagues avec les graines de la selva, Jean-Lou est devenu le pro du perçage de graines et moi celle du macramé!

Bref, trois jours de rêve! Mais nos jambes commençaient à nous démanger, surtout celles de Jean-Lou, et nous avons enfin regagné La Paz après vingt heures de bus, pour repartir en vélo, direction Potosi, le salar d’Uyuni et le sud Lipez, on est très impatients de découvrir toutes ces autres merveilles qui nous attendent…

On vous embrasse tous, la seule chose qui nous manque ici, c’est vous!

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  • En ce moment, nous sommes à La Paz…

Publié le 24 août 2010 par Claire et Jean-Lou

Et pour les nouvelles fraîches, changement de pays, changement de page, elles sont dans celle du Pérou, dans le même onglet « En ce moment ». Nous préparons une petite incursion (sans nos vélos) dans la jungle amazonienne pour une dizaine de jours, plus de nouvelles sur la Bolivie dans deux ou trois semaines!

11 commentaires pour Bolivie

  1. Caro dit :

    Hello les dingues, j’espère que vous allez bien !
    Claire, je te souhaite un bon anniversaire parmi les lamas…. Bizzzzzooooo
    Caro M.

  2. Pierrette BBK dit :

    Joyeux Anniversaire Claire!
    Fantastiques : votre projet, votre approche, votre blog.
    Je découvre le blog aujourd’hui ( quelle coincidence!) et suivrai de temps à autre…

    Bizou en cette journée  » especiaaalll « .
    Pierrette

  3. Agnès dit :

    Hello soeurette!
    Bon, ta tite nièce et moi, on a tenté de t’envoyer des bougies et des miettes de gâteau virtuelles, mais comme je suis pas sûre que ça ait bien fonctionné, re-Zoyeux Nanniversaire!!!!!!!!!!!!!
    Au moins 30 bisous rien que pour toi.
    Et je te préviens, le prochain compte rond, arrange-toi pour le passer sous nos latitudes, qu’on puisse faire la fiesta avec toi ;o)

  4. Polo, Phil and co dit :

    avec du retard mais tous nos sentiments sont là pour te souhaiter un joyeux anniversaire, tu fais donc maintenant partie du club des « Barbara Gourde » !! Bienvenue à toi, et pleins de biz de nous à toi ! et à Jean-Lou bien sûr.

  5. swa dit :

    allez, après le Pérou on passe en Bolivie… et vs êtes p-ê déjà au Chili quand je vous lis ! Juste un petit mot pr vs souhaiter bonne route… je sens que Jean-Lou va se régaler sur les salars ! A bientôt !

  6. Auré dit :

    Alors les loulous, vous êtes où?!
    Hâte de vous lire didjù! 😉
    ENJOY
    Bisous

  7. Caro dit :

    Votre épopée bolivienne me rappelle de bons souvenirs !!! Coool…
    Je pense bien à vous les courageux !
    Bisous

    PS pour Claire : 2e victoire pour le muhc ce weekend ! On tient bon…

  8. David, Marie et Jules dit :

    Vos photos sont à tomber parterre… Ça donne super envie d’aller voir ces magnifiques paysages…
    Je vois que vous allez bien… Continuez à nous faire rêver…
    De notre côté, Jules grandit super bien et super vite…
    On attend vite votre retour pour en savoir un max sur ces villes, ces régions splendides…
    Et pourquoi pas une petite Leffe dans notre nvelle maison???
    A très bientôt, nous suivons votre voyage avec bcp d’attention…
    Gros bisous et on vous envoie énormément d’énergie pour pouvoir continuer ce périple…

  9. Benja dit :

    Salut les voyageurs … bon je me remets à lire le blog !
    J’avais lâché l’affaire depuis un moment .. et oui, le temps passe !Du coup faut que je rattrape tout ça !
    J’hallucine devant vos aventures et anecdotes! C’est complètement dingue, je n’aurais jamais réussi à dormir comme ça sur ce bateau … dans une tente … faut pas avoir peur de trop bouger la nuit sinon … plouf dans l’eau 😉
    Et le coup du serpent ? Un sicuri ? p’tain de sales morveux, je serais mort sur place … même s’il n’avait pas bougé … les serpents ça me fait flipper … et les araignées aussi … tsss, je suis vraiment une poule mouillée 😉
    Gros bisous et j vais rapidement me metre à jour promis!
    Allez rouillez jeunesse !
    benja

  10. ce petit mot pour vous rappeler un souvenir;
    en plein désert je vous ai proposé une bière si vous arriviez à l’hotel
    distant de deux kilomètres.Nous avons partagé le repas du soir et j’ai
    retrouvé sur votre site la photo de l’hotel du désert où cette nuit il avait
    fait moins 20 dégrés;
    Vous avez bien roulé depuis et j’espère que ce voyage restera pour vous
    un moment unique.
    J’ai réalisé une vidéo sur notre voyage Pérou Bolivie si cela vous intéresse
    je peux vous adresser une copie du DVD…
    bon courage
    Cordialement-

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